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Quand Aymard rencontre Philippe, le chiffre d’affaires explose ! / Publié le

Entrepreneur depuis 2009 après une expérience dans le conseil, Aymard Leclercq a créé Ayctor, agence Digitale orientée sur le positionnement de marque, l’acquisition de clients et la création de contenus. Aujourd’hui, Ayctor regroupe une vingtaine d’experts qui accompagnent les clients sur des problématiques de communication et de marketing digital dans différents secteurs Immobilier, Banque, Finance, Télécom ou Industrie…

Aymard Leclercq a rejoint l’IME Paris Île-de-France en mars 2017. Pendant dix-huit mois, il a pu partager ses problématiques de croissance avec son mentor, Philippe Laratte, l’iconique PDG du groupe Nature.

 

 

Aymard, vous avez multiplié le chiffre d’affaires d’Ayctor par 2,5 en deux ans : quelles sont les clés de ce succès ? Comment gérez-vous en tant qu’entrepreneur cette forte croissance ?

Les clés du succès (si on peut parler de cette façon-là) reposent principalement sur la capacité des collaborateurs à se connaître et à bien savoir travailler ensemble. Notre activité d’agence de communication et de marketing digital nécessite une capacité d’acquisition de compétences et de déploiement très rapides, tout en étant créatif bien évidemment. Je me rappelle de nos premiers échanges avec Philippe ou j’avais été frappé par trois points hyper concrets qu’il me proposait de travailler pour nous développer: l’écoute des collaborateurs, mon implication pour favoriser vraiment un esprit collectif et la capacité à prendre mes responsabilités. Je m’efforce maintenant (avec plus ou moins de mal d’ailleurs) à essayer de les appliquer du mieux possible de manière très concrète.

 

Philippe, vous mettez à disposition d’Aymard votre regard d’entrepreneur aguerri… Et pour vous, quelle est la valeur ajoutée de cette relation ?

La nature des caractères en présence : Aymard n’a pas beaucoup de temps à perdre (d’autant qu’il est devenu papa récemment…) et a besoin d’avancer, donc il se questionne et perçoit rapidement ce qui lui permet de gagner du temps, que ce soit pour décoincer un sujet ou pour développer l’activité. Comme mentor c’est super agréable de savoir qu’on est écouté et que des actions très concrètes découlent de nos discussions, même si elles sont informelles et que nous sautons souvent du coq à l’âne. Ce qui souligne implicitement l’importance de faire les bonnes associations entre mentor et mentorés !

 

Aymard, un bilan de ce que vous a apporté cette relation mentorale et Philippe en particulier ?

Tout d’abord nos échanges avec Philippe m’ont permis de prendre le temps de formaliser mes vraies problématiques, parfois même celles que l’on a moins l’habitude d’évoquer. Et d’avoir une vraie sincérité dans les échanges et des retours constructifs pour les aborder. Avoir un mentor comme Philippe, qui questionne de manière totalement libre et bienveillante a été plus que précieux. La richesse de sa propre expérience et la confrontation avec des problématiques similaires qu’il a pu vivre m’ont permis un vrai gain d’efficacité dans la gestion quotidienne et les choix que j’ai eu à faire au cours des deux dernières années.

 

Philippe, vous êtes un mentor expérimenté, vous avez accompagné plusieurs mentorés: retrouvez-vous des similitudes dans les entrepreneurs à la tête d’entreprises en forte croissance ? 

Des similitudes et pas mal de différences selon les backgrounds des uns et des autres ou leur niveau de compréhension du rôle de mentor. A l’instar du rôle d’administrateur indépendant dans les PME ou ETI, certains dirigeants nous perçoivent comme un « mal nécessaire » et, surtout si nous ne sommes pas issus de la même filière, ont tendance à se méfier d’un mentor. A l’inverse (le cas d’Ayctor en particulier) d’autres comprennent tout de suite que notre position « hors organisation » mais avec des expériences variées qui nous permettent ensemble de prendre du recul et d’être moins émotionnels et plus objectifs sur des situations qui souvent ressemblent à du déjà vécu.  En fait, sur une période de moins de deux ans (très courte) la vraie variable est la mise en route d’une bonne chimie entre mentorés et mentors : si la confiance se met en place rapidement, voire tout de suite comme dans ce dernier duo, on peut avancer et marquer « plus de points » que si les échanges sont « filtrés » ou restent incompris ou  lettres mortes (comme c’est aussi parfois le cas dans les conseils d’administration). La confiance est le maître mot d’une relation efficace.

 

Aymard, quelles sont les prochaines étapes pour Ayctor ?

Il y a beaucoup de prochaines étapes 🙂 nous travaillons actuellement au développement de nouvelles offres digitales. L’objectif étant d’être « créateur d’utilité » pour nos clients qui nous demandent plus seulement d’être créateur de contenu et de discours mais aussi de savoir les aider dans leur propre organisation interne pour implémenter au mieux les innovations technologiques et identifier de nouveaux modèles/leviers de croissances. Tout un programme!