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Rencontre avec Bernard Fort, fondateur et PDG de Tennaxia / Publié le

Que sont-ils devenus ? Avec Bernard Fort, fondateur et PDG de Tennaxia, mentoré en 2009

 

IME France. En quelques mots, que propose Tennaxia ?

B.F. Nous sommes des prestataires en responsabilité sociétale. Tennaxia accompagne les entreprises, majoritairement des très grands comptes, pour le développement de leurs performances extra-financières. Ce scope englobe tout ce qui touche au développement durable, tout ce qui n’est pas lié au compte de résultats : management du risque, gestion de la conformité et des bonnes pratiques… Pour cela, nous proposons une solution de logiciels en ligne, en mode SaaS, et des prestations de services associées.

Aujourd’hui, Tennaxia regroupe 51 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 5,9 millions d’euros. Nous sommes implantés à Laval, où se trouve notre siège social, ainsi qu’à Paris et à Lyon. Nous avons également deux personnes aux Etats-Unis. Nous essayons de développer nos bureaux internationaux selon une approche partenariale : Tennaxia apporte la solution informatique, notre partenaire local assure le volet conseil, prestation de services.

La notion de responsabilité sociétale est l’ADN de Tennaxia, principe que nous appliquons en premier lieu à notre entreprise. Cela passe par l’ouverture du capital à nos collaborateurs ou encore une communication ouverte sur notre RSE vers nos clients.

 

IME France. En tant qu’entrepreneur, comment appréhendez-vous la croissance de votre entreprise ?

B.F. Depuis le départ, la croissance de Tennaxia est essentiellement organique. Je ne tiens pas compte d’un concurrent, présent sur le module « gestion de déchet », qui a décidé d’arrêter ce pan d’activité, et avec qui nous avons conclu un accord pour proposer notre solution en la matière à ses clients.

Je constate depuis quelques années une croissance de la demande. Cela change radicalement des années 2008-2009 durant lesquelles le secteur a beaucoup souffert. Mais depuis, le sujet des performances extra-financières s’est imposé petit à petit, avec un net rebond à partir de 2011. En 2016, le groupe a connu une croissance, purement organique, de 14%.

 

IME France. Comment poursuivre sur cette tendance ?

B.F. Nous allons continuer à creuser notre sillon vers de nouveaux secteurs à évangéliser. Mais surtout, nous nous appuyons sur les innovations technologiques et les nouveaux usages de nos logiciels : c’est le cas, par exemple, de la gestion de la conformité réglementaire. Aujourd’hui, cette solution est utilisée dans le domaine de la santé, de la sécurité ou de l’environnement. Or, nous commençons à voir des clients qui l’utilisent pour d’autres finalités telles que des procédures internes.

Enfin, nous continuons notre développement international : en parallèle de notre bureau américain, nous ouvrons bientôt une antenne italienne qui sera suivie, je l’espère, d’autres antennes européennes.  

 

IME France. Vous avez été mentoré en 2009 : que retenez-vous de cette expérience ?

B.F. Ce fut une expérience absolument fabuleuse ! J’ai eu la chance d’être mentoré par Bernard Bourigeaud, un entrepreneur fantastique et passionnant, qui m’a toujours considéré d’égal à égal. Sa réflexion, son bon sens et ses principes m’ont beaucoup aidé par la suite. Nos axes de travail étaient variés, allant de l’indépendance financière de Tennaxia au bien-être de mes collaborateurs. Je me suis également beaucoup investi dans cette relation pour que ce mentorat fonctionne : préparation de documents, rédaction de compte-rendu…

Mon mentorat a débuté en 2009, période de crise pour mon secteur : les échanges n’ont en été que plus fructueux.