Rencontre avec un nouveau binôme… Momar Mbaye, fondateur et PDG de SENEF, mentoré, et Thibault Viort, Chief Disruption & Growth Officer de AccorHotels, mentor. Sélectionné fin 2016, Momar Mbaye démarre son mentorat en ce début d’année.
Momar, qu’attendez-vous d’un mentor, et de Thibault Viort en particulier ?
Momar Mbaye. Senef, mon entreprise, est aujourd’hui en forte croissance, et cela m’oblige à prendre de nombreuses décisions importantes tous les jours ou presque. J’attends d’un mentor son retour d’expérience pour m’aiguiller et pour m’aider à me poser les bonnes questions. S’agissant de Thibault Viort, je suis ravi d’avoir l’opportunité d’avancer avec lui : sa connaissance des technologies innovantes est un atout, et j’apprécie particulièrement son sens critique. A ce sujet, il m’a dit lors de notre première rencontre « je suis direct… » et c’est exactement ce que je veux !
Senef connait aujourd’hui une croissance annuelle de 35 à 40 % : mes problématiques s’articulent particulièrement autour de défis RH, de recherche de financement liés à cette forte croissance. Je souhaite également continuer notre déploiement sur le plan national et international notamment sur Dubaï et les U.S.
Thibault, vous êtes un mentor expérimenté: comment abordez-vous ce nouvel accompagnement ?
Thibault Viort. L’idée, le but de chaque mentoré est d’organiser une croissance rapide et raisonnée. Avec Momar et son groupe Senef, tout est réuni pour développer une belle entreprise. Notre feuille de route reprend quelques éléments à élaguer et des financements à trouver. Momar n’a aucune raison d’attendre, la croissance est déjà là et le travail accompli ces cinq dernières années est de grande qualité, qu’il s’agisse de la vision, des produits, du commercial, du volet international et même de la formation du dirigeant.
J’ai déjà accompagné des entrepreneurs à la tête d’entreprises en croissance : Des bras en plus, OpenClassrooms… et les profils sont souvent similaires. J’aime ces histoires de mentorés ! Ce qui est amusant, c’est l’énergie entrepreneuriale partagée par tous, l’envie de travailler, d’avancer, de faire de la croissance… Je crois que la réussite d’un binôme mentor/mentoré tient en un mot : la régularité. Tenir le rythme, travailler ensemble deux ou trois heures chaque mois, c’est le plus important.